Le dentiste. Voilà de quoi par le seul énoncé de ce mot de quoi raviver nos vieux souvenirs. Pas les meilleurs, c'est un fait. Et en même temps de s'inquiéter de ce que sera le dernier avatar de notre dentition. Car celle-ci, c'est un fait, est sans doute la meilleure partie de nous-mêmes quand elle joue son rôle: mastiquer. Mais le faire bien. Et avec plaisir. Surtout en ces périodes de fêtes!
Le dentiste, pour nous, en ces années cinquante, ce fut toujours Vincent Golay qui officiait avec sa momie dans son cabinet du Pont. Sa momie, c'est-à-dire son assistante. C'était en dessus de la poste, juste à côté du kiosque. Tu parles si l'on connaissait le coin. Pour le meilleur et pour le pire. Le pire, ce sont bien sûr les rages de dents. Le meilleur, devinez. Mais non, vous n'avez jamais été un lecteur de BD. Vous avez ignoré l'odeur des encres et des papiers. Vous avez passé à côté de l'un des plaisirs les plus subtils que l'on puisse connaître.
On en reparlera!
↓ (PDF) 49. Au revoir Monsieur le dentiste