Il est dommage qu'une plume aussi magnifique que celle d'Hector Golay n'ait pas consacré plus d'importance à notre économie alpestre. Ainsi si l'auteur, dans son texte de 1891 sur la Vallée de Joux, a parlé de manière relativement abondante des glacières dui Pont, s'il a analysé de façon précise la situation de notre horlogerie, il ne s'est que peu attardé sur notre production fromagère. Une fois de plus on ne peut que constater que cette industrie, avec son environnement majestueux, nos alpages, était tellement dans une continuité immémoriale qu'on ne pensait pas à s'interroger plus que de raison sur celle-ci. Cela était, et par conséquent point n'était besoin d'en faire étalage. Alors que le sujet était vaste, complexe même, et méritait une analyse qu'il n'aura pas eue en cette époque.
On ne saurait que le regretter.
↓ (PDF) Hector Golay