La coopérative des Charbonnières, les procès-verbaux révèlent son existence sur quelques décennies, devait fermer ses portes en 1973. Et à nouveau dans l'indifférence générale, puisque désormais on se rendait déjà à l'autre bout de la Vallée faire ses "commissions" à la Migros, où à la Coopé principale. Il n'y avait donc pas lieu de pleurer.
On ne pleure jamais par ailleurs pour la fermeture de nos petits magasins. Pourquoi le ferait-on, puisqu'on est tous responsables de la situation ? Notre égoïsme y est souvent pour beaucoup. Et puis comment aller contre le temps ? Impossible. Donc, la disparition de tous ces points de vente, les uns après les autres, ne fut que naturelle, dans l'ordre des choses, imparable.
La Coopé laisse pourtant de jolis souvenirs. Quand nos ménagères allaient y faire leurs courses. Et que dans le plein soleil qui sait parfois inonder le village, elles s'arrêtaient volontiers pour la causette ordinaire. Au monde que s'est-il passé depuis cet avant-hier où je t'entrenais, Julie, Amélie, Louise, Julie ?
C'était une forme de bon vieux temps quand même. Qui sait si celui-ci ne renaîtra pas quand même sous une autre forme ? Allez savoir! Tout n'est jamais écrit. Tout surtout n'est jamais définitif.
↓ (PDF) 75. Cette bonne vieille coopé