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101. Soigner le bétail

Publié le 24 octobre 2020 dans La gloire de nos alpages

La curette

   Les soins au bétail sur les alpages ne pouvaient autrefois qu'être compliqués, vu la distance qu'il fallait accomplir pour aller quérir un praticien et le faire monter. D'où le développement sans doute chez les bergers de toute une pharmacopée dont on ignore totalement le contenu. Des ouvrages spécialisés doivent offrir quelques renseignements à ce sujet. 

    Au chalet le matériel de soins et de remèdes pour le bétail était peu fourni.  On pouvait certes parer à un certain nombre de problèmes. Mais dès que ceux-ci étaient un peu sérieux, il fallait faire monter le patricien qui avait désormais pour titre: vétérinaire. On découvrira dans ce nouveau chapitre la liste de ceux qui pratiquèrent à la Vallée. Blouse brune, grandes et lourdes bottes, de telle manière ils s'équipaient. Hommes pas toujours commodes, manquant parfois de patience, machistes, ils n'étaient pas toujours là pour développer de fortes sympathies. Tout au moins telle est la situation vue par des yeux d'enfants qui, en général, n'avaient rien à faire là. 

    Les vétérinaires, chez nous en particulier, furent souvent appelés pour des vêlages compliqués. En ce sens-là, les souvenirs de ces épisodes ne sont guère lumineux. 

    La vie d'un troupeau, ce n'est pas simple. Et rarement aussi idylique qu'on pourrait le croire à lire nos journaux relatant une montée ou une désalpe à grand renfort de fleurs et de toupins! 


(PDF)  102. Soigner le bétail