Ne fut peut-être pas d'un usage universel. Néanmoins il figure toujours sur les chars de la montée en gruyère, la poya. Il fait belle figure. Et il montre que nous aussi de la Gruyère savons nous habiller. Ce serait moins le cas dans le Jura d'où le folklore est réduit à la portion congrue. Il n'empêche que l'on connaît quand même la malle à Millet, avec ses initiales peintes sur le couvercle, E.R., soit Emile Roichat.
Une belle malle, que lui préparait sans doute avant même que la saison d'alpage n'ait commencé Eva de l'Epine, sa mère. Ainsi, avec cette réserve d'habits, pouvait-on se changer directement au chalet pour aller on ne sait à quelle bastringue de village. On était paré.
↓ (PDF) 105. La malle