Découverte d'une canne dont le bois comprend, du bas en haut, une poya pyrogravée. Etait-on là en présence d'une pièce unique. Sans doute pas, le prouve la photo ci-dessus où nombre de ces braves barbus sont dotés de cannes pyrogravées, et qui plus est, avec le même motif que celui de la canne que nous venons d'acquérir. C'est donc du travail de série. A destination des touristes où des braves gens qui aiment ce type d'objet. Mais que cela n'enlève rien au travail de l'artisan qui ne va pas s'enrichir avec des oeuvres qui requièrent des heures de boulot chacune.
Nous sommes certes dans le folklore, dans le souvenir, néanmoins il y a là du charme à revendre et une bienfacture plus qu'honorable. Et dans tous les cas, c'est la tradition à portée de main!
La Gruyère peut se rassurer, sa tradition n'est pas morte ni ne mourra jamais. En cas contraire, ce ne serait plus là notre pays.
↓ (PDF) 111. Les Gruériens sont des maîtres