La pince ou calibre sert à mesurer le diamètre des arbres, à abattre ou lors de recensement. C'est une sorte de pied à coulisse géant, en bois, avec deux ou trois éléments de laiton. Elle servait essentiellement aux gardes-forestiers qui arpentaient donc la forêt avec cet engin sur l'épaule.
Sauf erreur la pince existe toujours, mais quand aux inscriptions notées au crayon sur des petites carnets, elles se font désormais sur des ordinateurs conçus tout exprès pour cet usage.
Notons que le marquage se fait de moins en moins avec le garde-forestier, le machiniste, avec son processeur, capable, quand il s'agit du bois bostrychés ou sec, de savoir quelles plantes sont à abattre.
La forêt n'est plus la même. Il faut s'y habituer. Et c'est surtout la rentabilité qui a changé, puisqu'elle est devenue nulle, voire même si le propriétaire ne doit pas y aller de sa poche à la fin de l'exercice. Non, ne comptez plus sur votre gain forestier pour partir en vacances. Tout juste, en cas d'exercice vraiment formidable, si vous aurez assez pour vous payer deux ou trois cafés au bistrot du coin. Le Risoud, c'est l'Afrique!