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15. Des pierres à sauver.

Publié le 19 juin 2018 dans Vieilles bornes, vielles pierres et vieux chemins

L'arc tel qu'il apparu après reconstruction.

    Le bas du village de l'Abbaye brûle en 1966. Désormais les autorités n'ont qu'un seul but, raser ce qui avait été l'ancien monastère et établir des places de parc. L'histoire, à l'époque, semblait ne plus intéresser personne. 

    Sauf une poignée d'érudits dont le but fut aussitôt de sauver quelques-uns de ces vieux caillloux de la destruction totale, et tenter, à partir des plus beaux de ceux-ci, et des mieux conservés aussi, de reconstituer une arche. 

    Quelle lutte.  Ce fut Charles-Edouard Rochat, ancien syndic, décédé en 1981, qui fut le fer de lance d'un petit groupe décidé à empoigner le taureau par les cornes afin de sauver ce qui pouvait l'être. L'assistance de l'archéologue cantonal fut primordiale. 

    Et au final la résistance et l'action de ce petit groupe fut positive puisque non seulement ont avait pu sauver des matériaux significatifs, mais aussi  l'on avait trouvé  les fonds nécessaires  pour reconstituer une arche. A cet égard la municipalité de l'époque sut prendre ses reponsabilités.

    Cette arche  prendrait place à côté de l'églilse. Elle est toujours en place. Reste à savoir si elle ne devrait pas être couverte, afin de parer à l'érosion inévitable qui rongera peu à peu ces vénérables vestiges de l'ancien couvent de l'Abbaye. 

    Cette aventure vous est contée avec force détail dans une brochure Le Pèlerin qui ne vous sera toutefois proposée qu'à l'automne.