Le Vieuix-Cabaret, ferme mythique des Charbonnières. Comme son nom l'indique, pendant environ trois quarts de siècle la seule auberge du village, bientôt remplacée par le Cygne et par le Café vaudois. En fait, le Vieux-Cabaret abandonne sa patente dans les années septante du XIXe siècle. On en a assez sans doute de tous ces gens qui hantent votre maison. Certes, ils laissent de l'argent, mais en même temps, et au fur et à mesure que l'on prend de l'âge, ils fatiguent. Alors voilà, pour finir, on délaisse la patente au profit de plus jeunes et l'on ne s'en porte pas plus mal.
Le Vieux-Cabaret, en face de l'église, maison construite en 1691 et qui garde l'essentiel de son charme, surtout du côté du couchant, avec son grand et profond néveau qui reste en place. Il faut le voir. Il faut l'admirer. Il faut surtout, pour les propriétaires, le garder. Car qu'est-ce qu'une maison sans néveau. Une pauvre chose où l'on ne sait plus vivre. Car vivre, c'est pouvoir travailler dehors mais en même temps protéger de la pluie et des vents dominant. Vivre c'est pouvoir travail à l'air libre quelque soit le temps qu'il fait.
Pour les arbres, le vieux cabaret fut surtout attaché à deux sortes, les marronniers et les tilleurs. Les tilleuls seuls aujourd'hui demeurent.
↓ (PDF) Les beaux arbres du Vieux-Cabaret