On avait fini par troquer le marteau contre la machine. Pour certains l'agrafeuse à air comprimé, pour d'autres la véritable agrafeuse à fil de provenance française. Car il est de fait qu'à Bois-d'Amont on assemblait les boîtes, de vacherin ou de petits fromages divers à l'agrafeuse depuis des générations!
Le rendement en fut augmenté, et tant mieux pour ces forçat de la boîte qui oeuvraient sans savoir que leur métier ne tenait plus qu'à un fil. Dans moins d'une décennie l'affaire serait entendue, les affineurs n'achèteraient plus que des boîtes déjà montées.
Ce fut donc un temps particulier de nos villages combiers. Travail à domicile utile sans aucun doute, mais qui ne procurait un revenu certain qu'à ces dames capables d'une forte production de par une habileté consommée.
↓ (PDF) 16. La boîte - Ces Messieurs-dames des Charbonnières se mettent à la machine