Retour chez Claude Jaccoud le 25 mars 2021 pour prendre possession d'un joli lot de vieux outils, dont bon nombre sont en rapport avec la boissellerie. La plupart ne sont pas locaux, mais français. Il était évident qu'un lot facturé de la modique somme de 50.- ne pouvait pas être dédaigné. Une profession ne peut s'expliquer dans le détail que par le plus grand nombre possible des objets qu'elle a générés. La boissellerie fut, avec le travail du fer, notre première industrie. Elle permettait d'occuper notre monde l'hiver, quand l'agriculture était au point mort, que les chemins se fermaient, et qu'il était tout de même nécessaire d'avoir une seconde profession afin de mettre du beurre dans les épinards! On avait fait provision de bois l'année précédente, ou même deux ans avant, afin qu'il soit bon sec, et maintenant ne restait plus qu'à se mettre à la tâche, c'est-à-dire produire ces articles de qualité, boilles, seillons, poches, brantes, que l'on vendrait lors du retour de la belle saison.
C'est aijnsi que l'on arrivait à survivre dans un petit pays où le climat n'encourageait pas toujours à y rester!
↓ (PDF) 177. Claude Jaccoud pour une chéneau de bois et pour un lot de 50.-