Michel Freymond, de La Coudre, patoisant émérite, nous aura fourni l'essentiel de notre collection de vieux fers de hache. D'aucuns sont d'un âge canonique. Ils ont été perdus dans la forêt en des temps très lointains. Ca cognait dur en nos montagnes il y a déjà un bon nombre de siècles. Ces fers mériteraient certes un ripolinage approprié, mais jamais au point de faire ressortir le gris brillant du métal. Sachons raison garder et respecter les outils dans le passé qu'ils ont vécu, tous ces siècles qu'ils ont passé sous terre souvent, jusqu'au jour où un curieux se baisse et les ramasse.
Telle est aussi la manière de sauvegarder notre patrimoine. Où la hache occupe une place de choix, voire même essentielle.
↓ (PDF) 178. Quand Michel Freymond fait les afonds