Une bâtisse construite en 1912 par le directeur du journal français Le Matin. Un personnage ambigü à qui la Vallée avait souri deux ans plus tôt en vacances au Grand Hôtel du Lac de Joux. Découla l'envie de venir au Pont pendant ses vacances.
Si la villa fut réellement construite, si Bunau Varilla s'incrusta plus encore au Pont en rachetant l'ancienne lustrerie, ses grands rêves d'évasion furent néanmoins troublés par la première guerre mondiale. En politique l'homme tendait à un pro-germanisme outré, ce qui devait faire chuter les ventes de son journal de manière drastique.
En tout en fait, la famille Bunau-Varilla ne sut pas choisir son camp et se dirigea vers une chute programmée et abyssale. Ainsi un jour la villa fut à vendre, et dès lors passa entre plusieurs mains pour ne plus connaître désormais qu'un avenir plein d'interrogations.
↓ (PDF) Bunau-Varilla