Que les élèves se chargeaient d'aller collecter dans le village. Avec des petits chars, des remorques, des carioles de toutes sortes. On se répartissait le village. Selon un rite plus ou moins immuables. Certains allaient par les Crettets, d'autres préréraient le haut du village. Les autres tenaient à leur Crêt-du-Puits.
Et l'on ramenait toute cette marchandise à l'école pour l'enfiler diretos à la cave par les fenêtres du collège. Où ça faisait une véritable montagne. En laquelle, après l'école, ce qui ne plaisait pas trop au régent, on allait rebouiller, que dis-je plonger littéralement dans ces papiers parmi lesquels les inévitables quotidiens du canton, les hebdomadaire avec L'Illustré, L'Image du Monde, L'Abbeille, La femme d'aujourd'hui, Bouquet, etc..
Il fut fait en ces tas de fabuleuses découvertes sur lesquelles le régent mis la main. Par exemple la trouvaille ces six copies-lettres qui allaient nous renseignement presque de manière intime sur l'histoire ancienne des glacières du Pont. Un miracle.
Quelles riches heures furent celles-là. Elles restent inoubliales. C'est comme si c'était hier. Et qu'on me pousse un peu et j'y retourne darre-darre, car le sait-on, il reste peut-être quelque chose de cette époque, là, juste dans le coin.....
↓ (PDF) Le papier