On sera toujours amateur de chaudrons. Car au temps de leur vie au chalet, c'était il y a quelques décennies, ils en étaient le coeur, l'âme. Sans chaudron, pas de fabrication de fromage. Et que ferait-on alors du lait de toutes ces vaches, quand elles sont de quarante à cinquante sur l'alpage ?
Les chaudrons, pour prouver qu'ils ont vécu, et bien vécu, ils doivent être noirs de suie. C'est la raison sans doute pour laquelle les collectionneurs préfèrent les sonnailles! Mais si les sonnailles sont innombrables, parce qu'on en fabrique rien que pour les collectionneurs, celles-ci ne seront jamais portées par aucune vache, les chaudrons sont rares. Alors, aujourd'hui, pourquoi pas un petit chaudron de derrière les fagots. Histoire de renouer un peu avec l'économie alpestre. Ce qui avait fini par nous manquer. Diablement. Terriblement.
↓ (PDF) 204. Et un nouveau chaudron pour le Patrimoine.