Ce fut une chance. L'amodiateur ou le fromageur, voyant que cet enrochoir ne servirait plus jamais, et qu'en plus il prenait de la place dans la chambre à lait, l'avait sorti sur le devant du chalet et se proposait de le scier tantôt pour en faire du bois de feu. Passe fort heureusement Louis Maréchaux, amateur de choses anciennes, qui s'offrait pour le reprendre. Marché conclu. Et comme notre conservateur un jour eut besoin de place, il offrit cette belle pièce au Patrimoine. Ce dont cette association est reconnaissante et considère qu'elle a hérité-là d'un objet de haute valeur, si l'on peut parler de la sorte pour un simple enrochoir. Car combien de fromages n'a-t-on pas pressés sur celui-ci au cours des âges. Sans doute des milliers.
↓ (PDF) L'enrochoir de la Meylan-Dessus