Les fléaux se retrouveront de moins en moins souvent dans les granges combières. Pour dire même plus du tout. Raison pour laquelle il est bon de sonder nos collections et d'y trouver l'objet que l'on cherche, ici le fléau de la famille de Georges-Frédéric Meylan du Séchey.
Un objet manifique, plein d'émotion, quand l'on peut se souvenir qu'on le maniait avec dextérité et que l'on évitait ainsi de casser la tête des gens qui vous accompagnaient pour frapper le grain en cadence. Avec un bruit régulier, ton ta ta, ton ta ta, qui résonnait dans tous le village. On pouvait être au mois de novembre ou de décembre. L'opération pouvait durer toute la journée, en grange avec la poussière que l'on devine.
Quelle engeance tout de même que cette agriculture. Et pourtant, quoiqu'elle coûte d'efforts, elle vous permettait de vous nourrir et surtout de passer l'hiver. Au Séchey comme ailleurs.
↓ (PDF) Fléau de Maurice Meylan