Vive la pomme de terre bonne à tout faire. On la cultivait aussi en masse à la montagne. C'était encore le plein temps des labours que l'on pratiquait avec la charrue brabant. Certaines zones de la Vallée étaient meilleures que d'autres pour ce type de culture. Le Mont-du-Lac par exemple, ou l'Epine, en dessus des Charbonnières. En général le vallon secondaire était meilleur que le principal, surtout du côté du Chenit, où les gelées tardives ou précoces gênaient les cultures.
On n'a aucun chiffre sur la production de pomme de terre jusqu'au début des années cinquante, mais elle était conséquente. On en remplissait des caves, où ça sentait bon le turbercule et la terre qui était encore là, sur le sol, sur les toiles d'arraignées, fine comme du sable.
Tout un monde que cette pomme-de-terre. On les cultives désormais en plaine. Feu donc la bonne pomme de terre de montagne.
↓ (PDF) 43. La pomme de terre, les crocs et autres outils pour travailler la terre.