La lapidaire fut introduite vers 1725 par les frères Joseph et Benjamin Guignard. Ils se formèrent à Gex puis introduisirent l'industrie lapidaire à la Vallée de Joux. Celle-ci pourtant dut toujours s'en référer à Gex pour ce qui est des parties fourniture et livraison. Elle n'acquit jamais aucune indépendance en ce sens-là.
Il y avait les lapidaires, travaillant à domicile, et les marchands lapidaires qui se chargeaient de distribuer la matière première et recueillir les pierres taillées, pierres de pacotille, entendons-nous bien. Et pourtant pierres qui jouèrent un rôle certain dans notre histoire industrielle, puisque l'on peut dire que de la lapidaire découla la pierre fine, celle-ci à destination de l'horlogerie.
Des établis de lapidaire nombrerux furent retrouvés au village des Charbonnières, preuve que cleui-ci fut parmi les derniers, si ce n'est pas même le dernier, à se livrer à cette petite industrie. Celle-ci, peu rentable, fut bientôt abandonnée au profit de l'horlogerie.
Notons qu'il y eut quand même une maîtrise des lapidaires. Le gros ouvrage qui devait la concerner, a malheureusement disparu. Restent les nombreuses allusion à cette corporation dans les archives publiques, tout cela surtout porté par le XVIIIe siècle.
La lapidaire à la Vallée de Joux ? Tout un monde qui reste à découvrir.
↓ (PDF) 45. L'établi du lapidaire
↓ (PDF) Les lapidaires de la Vallée de Joux