La mode avait été initiée par Michel Chaperon au milieu des années septante. Il avait alors utilisé le vieux stock de planchettes à vacherin qui restait dans la laiterie qu'il venait de racheter Derrière-la-Côte et où devait naître quelque temps plus tard, lors d'une fameuse assemblée, l'Annuelle des Amateurs d'Art, l'AAA pour les connaisseurs.
Quant à une même découverte d'anciennes planches dans une maison qui avait connu l'affinage au XIXe siècle, Claude-André Depallens, renouait avec le même support, pour produire cette fois-ci un nombre d'oeuvres beaucoup plus considérable que son prédécesseur.
Ainsi donc les anciens fonds, ou foncets, planches ou planchettes à vacherin, en deux époques différentes, servaient la cause de l'art et par ainsi allaient connaître une survie quasiment assurée.
↓ (PDF) 46. Les planches peintes de CAD