La plupart des maisons encore debout datent de cette époque où l'activité des habitants était partagée entre l'industrie et l'agriculture. Avec la concentration du travail dans les usines, on assiste, à la fin du XIXe siècle, à de nouvelles transformations. Le type du paysan-horloger se fait rare. Il faut être l'un ou l'autre. L'habitation est à son tour influencée par les nouvelles conditions de vie. Ceux qui passent à l'industrie modifient la partie rurale de leur bâtiment. A la place de la grange et de l'écurie, ils créent des ateliers, des dépôts. A l'étage s'ouvrent des appartements et des ateliers. Un second étage s'ajoute parfois au premier; la maison s'achemine vers le type citadin.
René Meylan, La Vallée de Joux, 1929.
↓ (PDF) Les maisons de la Vallée, par René Meylan