Chaque pâturage possédait autrefois son parc à foin, dit aussi parfois parc aux veaux. On tentera de saisir qu'elle est ici l'explication la plus raisonnable.
Beaucoup de ces parcs, ne servant plus d'aucune manière, sont complètement effondrés. On ne les remonte pas, ni ne les remontera jamais pour la simple raison qu'ils ne servent plus. La réserve de fourrage que l'on garde toujours dans les chalets en vue de neiges précoces, provient directement des bas, et qui plus est, aujourd'hui, en rouleaux.
Pas loin des parcs à foin, courent aussi de jolis murs eux aussi de pierre sèche. Ils traversent des combes, ils longent des chemins, ils sont en plus ou moins bon état. Ils contribuent plus que tout autre élément à donner de l'âme à notre Jura.
↓ (PDF) 47. Un parc à foin sur les Amburnex