Confirmation et première communion, un double rituel décrit et jugé par le soussigné. Il y aurait beaucoup à dire de la manière dont l'on voulait s'y prendre à l'époque pour nous amener à la foi et à la manière dont pratiquer celle-ci. Selon des codes bien définis par l'Eglise nationale évangélique réformée du canton de Vaud, tenue à bout de bras par son Conseil synodal. Il fallait faire ceci ou cela, et non comme ci ou comme ça. Et l'on devait suivre. Et tout devait d'enchasser dans des moeurs et coutumes parfaitement déterminées.
Le hic, c'est que déjà à l'époque il nous semblait qu'il y avait de la limaille dans les rouages de la grande machine ecclésiastique. Et que nous autres, qui en faisions partie, de force dirons-nous, ne voyions plus les choses tout à fait à leur manière, à ces Messieurs. D'où l'inévitable divorce.
Le comble, c'est qu'ils ne savaient même pas, mis à part certains plus éclairés que d'autres, que déjà à l'époque, ça bougeait dans tous les sens. D'où la situation actuelle, avec une église de beaucoup plus libérale et ouverte à un autre système de pensée.
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