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6. Du tissu à l'habit.

Publié le 18 septembre 2023 dans Autopsie de la vie quotidienne par le biais des objets qui la concerne.

Le tisserand à son ouvrage.

    Le lin et le chanvre, telles sont les deux plantes que l'on cultivait à la Vallée pour s'en faire des tissus. La linière et la chènevière. Proches des maisons. Il fallait tout un travail pour amener les tiges de ces deux plantes au stade de la filasse, celle-là même que l'on mènerait au tisserand pour vous en sortir des draps et autres tissus de grandes dimensions et destinés à plusieurs générations.

    L'arrivée du coton, plus doux à la peau quoique moins résistant, allait supprimer ces cultures et sonner le glas des tisserands. Resteraient cependant les tailleurs chez lesquels vous pouviez aller faire confectionner vos chemises, par exemple.

    Quand à faire le tour complet de tout ce que nos ancêtres purent porter, siècle après siècle, impossible. Parce que les plus vieux habits que l'on a pu récupérer datent tout au plus du XIXe siècle, et donc qu'antérieurement, on ne sait guère ce qu'ils pouvait revêtir, à moins de s'adresser à des ouvrages spécialisés pour tenter de comprendre la manière dont on pouvait s'habiller en ces temps-là, ceci grosso modo.

    Seul Auguste Piguet, dans Nourriture, habillements, Le Pèlerin, 1997, a tenté de retrouver les modes d'antan. Définitivement oubliées malgré tout.


(PDF)  6. Du tissu à l'habit