Descente au Rocher de Justin du Solliat, photo d'Auguste Reymond.
La descente, plus discrète autrefois que la montée. Le luste qu'on lui a donné est purement folklorique. On anime ainsi des lieux de passage lors de désalpes parfaitement organisées. Ainsi en est-il à Charmey, en Gruyère, à St. Cergue, et même aux Charbonnières, lors de la fête du vacherin.
La descente, en réalité, se faisait souvent en fin de septembre dans des conditions difficiles, alors qu'il avait déjà neigé, ou que le froid était si vif que l'on ne tenait plus là-haut. D'autant plus que l'herbe était rongée jusqu'à la racine et que depuis plusieurs jours le bétail bramait à vous casser les oreilles et à vous fendre le coeur.
↓ (PDF) 70. La descente