C'est une tendance générale, après avoir laissé les murs de pierre sèche de nos alpages à l'abandon pendant plus d'un demi-siècle, on recommence à leur accorder une sérieuse attention. Il faut dire que c'est là l'un des éléments fondamentaux de nos pâturages jurassiens. Un mur qui croule, ce n'est jamais beau, c'est désolant. Et pourtant, avec les centaines de km de murs qu'il y a un peu partout sur les alpages, admettant que chacun de ceux-ci peut être d'une circonférence allant de deux à cinq km, on peut bien imaginer que tous ne pourront pas être refaits. Si l'on peut estimer des réfections postérieures à 10 %, 20 % à tout cassé, on se rend compte que ces limites propre à contenir le bétail, ne seront donc pas toutes rétablies.
Ne pleurons pas, et réjouissons-nous déjà de ces beaux murs qu'en général on établit dans des endroits où ils peuvent être admirés. Il serait un peu surprenant que l'on aille faire de tels travaux de restauration au milieui d'une forêt, là où personne ne passe jamais!
Sur l'alpage de la Muratte, Dessus et Dessous, un pgrogramme porte sur environ 200 ml de mur à réparer. La moitié a été achevée en 2020. Le résultat est tout à fait positif. Au milieu d'une combe qu'il partage en deux, on se régale rien que de voir ce segment de mur au sortir du bois. Quel spectacle, mes amis!
↓ (PDF) 70. Le mur de pierre sèche entre les deux Muratte