J’étais à mon établi à 9 heures du matin lorsque j’aperçus un officier monté descendre le chemin et s’acheminer du côté du village. J’allai à sa rencontre et lui expliquai qu’il était sur territoire suisse. Un contingent assez nombreux sortait du bois. Il n’y avait pas de temps à perdre pour procéder au désarmement. Quelques soldats cantonnés au village, un peu affolés par cette brusque apparition, vont au plus pressé, les uns coiffés du képi, les autres du casque à mèche, les bourgeois même prêtent leur concours. Tant bien que mal un poste s’organise et le désarmement commence sans aucune opposition.
↓ (PDF) 7. Emile Meylan-Capt se souvient...