Les cordes de char, vu que les paysans ont disparu les uns après les autres et que les granges se sont fermées, quant elles n'ont pas fini en appartements, avec vue sur les anciens domaines auquels elles étaient rattachées, deviennent article rare. D'autant plus que l'on n'en a plus besoin, toute récolte de fourrage se faisant désormais avec les machines et sans même qu'il y ait à toucher le moindre brin de foin. On n'est plus en contact avec cette noble matière dont les odeurs vous transportent.
Réjouissons-nous. Si les cordes de char deviennent de moins en moins nombreuses dans nos vieilles maisons combières, quelques-unes de celles qui restent auront pu rejoindre les collections du Patrimoine, dont les deux cordes à Mollet de Derrière-la-Côte, derniers vestiges d'une exploitation agricole autrefois forte d'une vingtaine de poses.