Dans les granges, il y avait certes l'échelle, mais aussi le grimpe-chat.
Un grimpe-chat avec lequel on se hissait aux niveaux supérieurs avec une aisance qui révélait le long usage de ces engins fixés contre l'une des poutres de la grange avec de gros clous enfoncés de biais. Les pachons, assez espacés, accueillaient non seulement vos mains qui s'y cramponnaient, mais aussi vos souliers ou vos bottes, et ces chausses pas souvent d'une propreté exemplaire. On venait par exemple de sortir de l'écurie, où l'on était allé brasser la boue de l'entourage de la maison alors qu'il pleuvait. Qu'importe. On faisait avec. Et surtout l'on arrivait sans problème dans les hauts de la grange où l'on avait à faire.
↓ (PDF) 84. Le grimpe-chat du père Mollet