Et bien d'autres chaînes. Celles-ci ont servi autrefois dans la ferme Simond du Pont. Pour les foins, pour le bois. Pour tous ces usages que réclamait autrefois un train de campagne. On ne les sert plus. Elles sommeillent au fond des granges. L'homme ne les touche plus. Il ne sait pas ce qu'il perd!
Et en plus elles sont belles. Elles résultent du travail du forgeron que l'on peut imaginer dans sa forge, alors que le feu est ouvert, qu'il y a des barres qui rougissent, qu'il les empoigne avec une pince, et qu'il les forge, c'est-à-dire leur donne la forme nécessaire.
Il fallait être un artiste pour faire une chaîne. Raison pour laquelle on demeurera toujours en admiration devant cet objet. Et devant combien d'autres du même type, résultants de la main de l'homme et de son admirable habileté.
↓ (PDF) 97. Des kilos de chaînes