La philatélie, la collection de timbres poste, cela faisait partie de nos loisirs presque autant que la lecture de bandes dessinées et autres joyeusetés méprisées des adultes. Tandis que les timbres, c'était du sérieux. Avec ça, on découvre le monde. Car en effet, nombre de ces séries, de Suisse ou de l'étranger, permettent de prendre connaissance du monde animal, mammifères ou oiseaux, de celui des plantes, arbres et fleurs en particulier. Elles offrent aussi de découvrir de grands hommes qui ne nous intéressaient surtout pas, avec en général une mine rébarbative au possible.
Et puis les timbres, ça se collectionne, parce qu'en général ils sont pleins de couleur. Que c'est beau. Qu'il y a de l'élégance dans le dessin. Qu'ils se trouvent un peu partout aussi. Fait marcher tes ciseaux, allez, découpe-moi ce coin de lettre, et même ce coin de carte-postale ancienne, grand massacreur que tu es. Tu découpes un timbre de 5 cts qui ne vaudra jamais rien, tu perds une carte postale qui vaudra quand tu auras cinquante ans passés 100 fois ou même 1000 fois cette valeur.
C'est ainsi. On ne peut deviner ce que l'avenir nous réserve. Ce serait trop facile. On deviendrait vite millionnaire à ce jeu-là! On ne le deviendra pas. Jamais. Et même avec notre collection de timbres qui a fini par ne plus nous intéresser et qui a été oubliée dans un coin. Pour la retrouver des décennies plus tard et comprendre si nous étions de petits gars bien attentionnés, sérieux, ou au contraire des farfelus pour qui la rapidité et le nombre comptaient peut-être bien mieux que la bienfacture.
↓ (PDF) 13. Des philatéliste