Aucun uniforme de Bourbaki n’aurait pu être abandonné à la Vallée, à moins que quelque ballot de ce type de vêtement n’ait été abandonné en même temps que les armes. Pour celles-ci, vu le désarmement intégral des réfugiés sitôt arrivés dans nos villages, la situation fut différente. Certes, on aurait à les rendre plus tard à la nation française, mais voilà, la tentation était trop grande. Aussi gamins et « grands gamins » étaient arrivés à soustraire ici ou là des immenses tas de chassepots, de carabines, d’épées, quelques-unes de ces armes qui firent les beaux jours des parades militaires enfantines avant de finir au fond des galetas.
↓ (PDF) 26. Les armes