Ce fleurier, faisant partie d'un inventaire ancien, nous rappelle le souvenir des pionniers du Patrimoine qui, avec la collecte d'objets de toutes sortes - avec parmi ceux-ci quelques monstruosités dont on ne sait pas que faire aujourd'hui, d'un poids terrible, indéplaçables et qui occupent une surface considérable! -, avec aussl leurs belles expositions, sont à honorer. Nous ne prenons que la suite, nous suivons la ligne qu'ils ont courageusement tracée.
Le fleurier est ce grand sac, ou cette grande surface de toile de jute où l'on entassait le regain alors qu'il s'agissait de le transporter du champ à la maison à l'aide du char à échelle qui n'aurait pas accepté, vide et sans le renfort de cette grande toile, un fourrage si court qu'on l'on aurait perdu en route. D'où la confection de ballots qu'il fallait ensuite yuquer à deux sur le véhicule. Toute une époque que l'on verra bien représentée ici par quelques photos.
Le fleurier n'est plus. Et les rares qui restent sont non seulement à garder, mais aussi à respecter en vertu de toute cette vie de la campagne qu'ils représentent. Et celle-ci n'était pas plus facile qu'il ne le faut, surtout quand la pluie se mettait de la partie et qu'on était incapable de sécher le dernier regain qui fermentait et moisissait dans des chirons dont la hauteur diminuait chaque jour.
↓ (PDF) Fleurier