On ne saurait parler des Charbonnières sans parler de vacherin. Bien que le produit issu de ce village ne le soit plus que de manière insignifiante alors qu'à la fin des années septante, il s'en expédiait pas loin de 600 tonnes, soit environ 5 tonnes par jour.
Les vacherins partaient pour l'essentiel par le train, tous amenés par les affineurs à la gare du Pont. Le transport par camions et directement chez le client devait malheureusement prendre peu à peu le dessus jusqu'au jour où il ne sera plus envoyé un seul vacherin par chemin de fer.
Là aussi une époque se terminait.
En ce nouveau chapitre il ne sera pas possible d'aller bien loin dans l'évocation de cette pâte molle et dans tout ce qu'elle impliqua au village. Ce fut un monde plongeant ses racines dans le XIXe siècle, voire même le XVIIIe. Chacun ici bientôt ne pensa plus qu'à gagner sa croûte avec un commerce de vacherin. De telle manière qu'il y eut bientôt de la "gomasse" dans presque chacune des maisons de la localité qui finit, en saison, par sentir bon le vacherin!
Quelles histoires ne pourrait-on pas raconter à propos du vacherin. Et pas rien que des tristes! On ne les dira pas ici. Cela nous porterait trop loin. Juste évoquerons-nous un petit commerce bien de chez nous et revisiterons-nous le métier par un prospectus "classique" du milieu des années septante.
Avec ce peu, allons tout de même à la découverte du vacherin, fromage à propos duquel on pouvait s'exprimer juste avant la fin d'un bon repas:
- Et le vacherin?
↓ (PDF) 103. Les vacherins