Un conte très parlant et très triste de Maîre Andersen. Quand l'on rêve de grandes destinées et que tout s'ffondre. Très vite. Une sorte aussi de culpabilisation, puisque des sapins, nous en achetons tous pour Noël, et qui finissent tous de la même manière, c'est-à-dire à la décharge. Ou au feu, quand l'on a encore un foyer.
L'histoire du sapin a fait recette, puisque des contes du même style sont foison. On en a déjà rencontré récemment un quelque peu du même calibre avec Jules-Jérémie Rochat qui nous faisait nous enfoncer dans les sombres forêts du Risoud. Ce qui nous prouve qu'en lisant tel ou tel texte, on met le contenu à portée de main en collant sur lui des images proches et familières. Ainsi par exemple, la Forêt Noire, ou quelque grande futaie où l'on se perd, est la forêt du Risoud. Et ainsi de suite. On ramène l'entier du monde à notre petit monde à nous. Et cela ne gêne d'aucune manière le reste de l'humanité!
↓ (PDF) Andersen