Nos chapleurs avaient fait de gros tas de billots dans la cour. L'idéal pour nous pour jouer à goued.
A chacun son plot. Un tronc au milieu où le "tenant du titre" pose le sien et veille. Les autres sont derrière une ligne et à chacun son tour de tenter de mettre à bas le plot. Et ensuite... ensuite... tenez-vous bien, on a complètement oublié la suite. Sauf que de temps en temps l'un de ces gaillards recevait un plot dans les tibias, quel bien ça fait, et que tout à coup déboulait le régent qui n'aimait d'aucune manière ce jeu violent.
On avait l'impression d'être des bandits, alors que l'on ne faisait que prendre un peu de bon temps sitôt les classes terminées.
Y avait comme un fossé entre notre monde de l'enfance et celui des adultes jugé un tout petit peu trop sérieux tout de même!
↓ (PDF) 118. Goued et autres jeux d'enfants