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13. Les expositions nationales

Publié le 16 décembre 2020 dans La vie quotidienne dans les années cinquante

Un logo porteur d'un modernisme à tous crins!

    Les expositions nationales. Nous parlerons surtout de celle de 1964, qui suit de très près les années cinquante. Une sorte de conclusion à celles-ci, puisqu'on laisse un vieux monde derrière soi, sans regret, ne connut-il pas la guerre, pour pénétrer dans une société où la consommation sera la nouvelle religion. Consommer, de tout, encore et toujours. 

    Ce sera en contrepartie des déchets à ne plus savoir qu'en faire. Henry Brandt, cinéaste courageux, en témoigne. Un trax muni d'une benne immense repousse toute cette douteuse marchandise contre vous. Au secours, cela va nous submerger! Ce qui serait bien le cas si l'on n'avait pas la bonne idée de trouver des trous un peu partout pour y enfouir le fruit, non de nos péchés, mais de notre nouveau niveau de vie. 

    Mais Expo 1964, ce n'est pas que cela. Il y a le Mésoscaphe de Jacques Picard qui vous entrâine au fond du Léman. C'est la ruée. Il y a le petit train, que chacun se doit de prendre. Il y a les voiles colorées au bord du lac. Le pavillon des fanions de toutes les communes de Suisse. Le tiens, tu l'as repéré ? Là,  tout en haut, faut le regarder avec des jumelles. 

    Il y a encore et surtout l'ambiance. D'une certaine manière euphorique. Le monde s'ouvre à nous pour nous offrir tout ce que nous pourrons lui demander.  Il suffit de travailler. Et surtout d'y croire. 

    L'Expo 1964, quelle aventure! Et quelque part, quelle illusion aussi. Mais c'était beau quand même. 


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