Spirou, Tintin, voilà deux journaux qui, l'un né juste avant-guerre, le second juste après-guerre, ne ménagèrent pas leurs efforts pour découvrir des dessinateurs de talents et proposer des hebdomaires de qualité à leurs lecteurs. La concurrence était rude dans le match Spirou-Tintin.
Nous en sommes ici avec Spirou. Ce journal qui connut son âge d'or de 1947 à 1960 environ, doit sa renommée, son ambiance quelque peu magique, à nombre de dessinateurs de haut de gamme, parmi lesquels se signale en particulier Franquin. Un dessin d'une incroyable beauté, qui ne sortait pas de son atelier qu'il ne l'ait retouché dix fois, et surtout un sens poétique de la BD qui en fit un maître.
Le Spirou de Franquin. Bien que ce ne fut pas son personnage, il sut lui insuffler plus qu'une vie de héros de BD, une âme. Comme aussi à tous ses autres personnages. On tombe d'admiration devant cette production sublime.
A découvrir ici par quelques très belles couvertures.
↓ (PDF) Noël au journal Spirou