On a parlé d'une douzaine de scieries en activité en même temps à la Vallée. Si ce n'est pas douze, c'est au moins dix, et si ce n'est pas dix, c'est huit au grand minimum. On n'en fera pas le tour aujourd'hui. On vous présente simplement dans ce nouveau chapitre quelques-unes de ces scieries anciennes.
On sciait partout. On sciait à tour de bras. Les multiples fonctionnaient dans de nombreux villages. Et il y avait surtout ces immenses entassements de planches un peu partout dans la proximité des scieries. Comment diable ces tas - il y avait certainement un nom pour les désigner - ne s'envolaient-ils pas lors des forts coups de vent, lors des bisées épouvantables que l'on peut connaître. Certes des tôles, des cailloux, le poids du tout, mais quand même....
Ca sentait bon le bois aussi un peu partout. C'était là un monde familier et rassurant. Et surtout on donnait une suite économique directe à l'exploitation de nos innombrables forêts. Où aujourd'hui le sapin crève. Les raisons majeures n'en sont pas encore vraiment connues. Surchauffe, manque d'eau, forêts trop serrées, bostryches que l'on ne sait éliminer. Tout cela un peu.
Alors, plus de scieries et plus de sapins ?
↓ (PDF) 24. D'autres scieries