← Le patrimoine immatériel d'un village

42. Boîtes et vacherins, tout un monde.

Publié le 25 janvier 2025 dans Le patrimoine immatériel d'un village

Les jolies boîtes décorée de Firmin Berney dit le Loup Blanc.

    Le vacherin, dans ce village-là qui en est à l'origine, c'était un culte. Il s'en affinait dans nombre de maisons. On en remplissait les caves, et d'autant plus quand arrivait les fêtes de fin d'année. Le Vaudois voulait son vacherin pour cette occasion sur sa table. Le village en respirait. Ca allait dans tous les sens, pour les arrivages de blancs, pour les livraisons à la gare, pour amener les fournitures de boîtes chez chacun des monteurs, pour ceux-ci s'en allant mener leur production sur une remorque chez l'affineur.

    On vivait presque par le vacherin. Il y avait sept ou huit affineurs. Il n'en reste plus qu'un seul, et celui-ci, sans lui souhaiter de mal, ne tardera pas lui aussi à fermer boutique. Le village des Charbonnières sera donc mort de son vacherin. Et sans vouloir être trop pessimiste, mort de tout. Il ne restera donc plus qu'à nous aussi à fermer la porte à clé et à nous en aller!

   


(PDF)  Boîtes et vacherins, tout un monde