Petit chapitre à partir d'un film tourné au milieu des années cinquante par Hubert Lugrin, le caméraman pour dire officiel du ski-club des Charbonnières. Ces jours-là il s'était donné pour tâche de fixer sur l'image les montagnes de neige que l'on y découvrait. Impressioinnant. Des hommes sont un peu partout à dégager les rues. Et alors qu'on les voit à l'oeuvre, ils n'y vont pas comme des forcenés, on découvre une population ouvrière qui se rend, qui à la Zénith, la fabrique locale, qui à l'autre bout de la Vallée. Pour cela il faut prendre le train. Mais le temps dont on dispose entre midi et une heure - ils font ainsi le trajet aller et retour deux fois par jour - est limité. Aussi, dans ces déplacements de la gare à la maison ou vice-versa, est-on toujours pressé. On le constate sur le film qui nous restitue avec émotion ce milieu des années cinquante qui, quoique l'on puisse dire et penser, n'est pas sans charme.
↓ (PDF) 60. Ceux ou celles qui travaillent à l'autre bout