Très souvent avec des marques dessus. Les bergers aiment laisser la trace de leur passage.
Des portes que personne ne remarque. Parce qu'elles sont simples, ordinaires, vieilles souvent. Elles font tout simplement partie du chalet, ni plus, ni moins. Et pourtant, quand l'on se réfugie à l'écurie et que l'on regarde contre elles, nous sommes dans la pénombre et derrière elles il y a le plein soleil, ce qui retient l'attention, ce sont ces rais de lumière qui jouent avec la poussière, qui caressent quelque planche du sol ou quelque barre d'attache. En tout cela, il y a de la poésie. Et de la vaie. On s'en régale. On en jouit.
↓ (PDF) 69. Des portes d'écurie