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96. Pour les skis, c'est chez Victor Sonney au Pont.

Publié le 15 janvier 2021 dans La vie quotidienne dans les années cinquante

Chez Walter, chez Sonney, chez Tissot tapis, la maison passe d'un propriétaire à l'autre.

    Ce fut longtemps chez Walter, l'un des sept beaux-fils de Jules Golay des Charbonnières. Victor Sonney, de même sellier-tapissier, semble avoir repris vers 1955 pour ne faire qu'une quinzaine d'années au Pont. Il eut largement le temps de nous réparer nos serviettes quand elles venaient à lâcher, ou de vendre des skis à mes deux frères, grands amateurs de bonnes lattes Authier. Les Flash, ce nom ne vous dit-il pas quelque chose ? Avec des skis pareils, vous descendez la Suzette droit en bas. 

    Sonney laisse de bons souvenirs. Personne aimable tout comme l'était sa dame que l'on vit derrière sa grosse machine à coudre, d'une construction robuste et faite spécialement pour les cuirs. 

    Ce fut Sonney qui vendit au ski-club des Charbonnières un mini-téleski que l'on  installa à la Combe. Marque sauf erreur Pomy. Toute une époque, mais l'une de celles qui ne reviendront jamais. La Combe, au-dessus du chemin de fer, piste éclairée, avec les fameux slalom nocturnes,  puis piste de descente aux Roulus. C'était tout de même quelque chose. 

    Quand à Sonney, il repartit dans le Jura d'où il était venu. On n'eut rien d'autres à faire que de le regretter. 


(PDF)  96. Pour tes skis, tu vas chez Sonney