← Autopsie du métier de l'affineur par le biais de ses objets.

9. Les marques.

Publié le 24 août 2023 dans Autopsie du métier de l'affineur par le biais de ses objets.

Louis-Etienne Rochat, affineur jusqu'en 1915.

    On emboîtait et puis on timbrait. Avec sa marque, qui était naturellement la meilleure de toutes les marques de vacherin existantes! Fierté indicible de l'affineur chez lequel s'affinent les meilleurs vacherins de toute la corporation!

    Au fil du temps, avec des changements dans les affinjeurs, on put découvrir de nombreuses marques.  La collection en reste fascinante.

    On timbrait à l'encre, avec un tampon semi -circulaire muni d'une poignée. C'était une opération quelque peu fastidieuse et monotone, mais elle était obligatoire. Pas une boîte ne pouvait quitter la région sans la marque de l'affineur. Certaines voyaient un chalet, une autre un sapin, une autre encore un trèfle à quatre. Il y eut des Dent-de-Vaulion, des gentianes aussi sans doute, et même un moine ! A chaque affineur de trouver son emblème, celui qui pouvait le mieux caractériser sa maison.

   


(PDF)  9. Les timbres ou les marques