Il était professeur au Collège industriel du Chenit. Mais aussi il était botaniste, ayant silllonné la Vallée en tous sens pour la rédaction de son monumental ouvrage sur la flore de la Vallée de Joux parut en 1901. C'est dire qu'il connaissait les moindres recoins du territoire combier, et que par conséquent il connaissait tous les chalets et pâturages et ceux qui les habitent avec lesquels il ne devait pas manquer de fraterniser.
Plus tard, lorsqu'il entama sa série de petites monographies sur les sites de la région, il sut utiliser toutes les remarques qu'il avait pu faire sur les lieux décrits lors de ses multiples promenades. C'était un puits de science, une mémoire prodigieuse. Il n'eut donc jamais de peine à parler de tout ce qui concerne la montagne, chalets et pâturages, puits, autres points d'eau, murs, herbages, etc...
Ses articles paraissaient de manière continue dans la Revue du Dimanche, journal aujourd'hui disparu. A l'occasion il gratifiait la FAVJ de ses connaissances. En tout il avait l'amour de son petit pays chevillé au corps. Ce qui ne l'empêchait nullement parfois d'avoir une jouissance formidable d'aller se perdre dans les Alpes lors d'une course entre amis, ou tout simplement comme mentor d'une troupe qui n'était autre que les élèves de son collège.
↓ (PDF) Pâturages et chalets de S.A.