Ces voituriers, qui passaient devant chez nous, en certaines périodes de l'année tous les jours. On entendait le lourd roulement des attelages. On les voyait descendre la route puis entamer le virage du Cygne qu'il ne fallait pas manquer. Parfois, parce que les plantes étaient trop longues, ils passaient par le Crêt-du-Puits, ainsi par de virage à faire au carrefour de vers chez Toti.
C'étaient des spécialistes qui, en forêt, connaissant leur métier à fond, étaient capable de charger des plantes énormes. Tout cela grâce à l'usage du levier et des outils que l'on sert. Pas la force, bien qu'elle soit nécessaire, mais l'intelligence. Le savoir-faire, avec l'aide des chevaux eux aussi souvent mis à contribution. Des spectacles qu'il aurait fallu filmer. Dont on trouve sans doute l'équivalence en d'autres lieux, mais sans que ce ne soit tout à fait pareil. Pas la même forêt, pas le même paysage au retour, et bien entendu, pas les mêmes gens.
↓ (PDF) Les grands bois