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39. Poésie posthume du rablet à bouse.

Publié le 09 décembre 2019 dans La gloire de nos alpages

Rajoutez un manche d'un mètre cinquante ou septante et vous avez un magnifique rablet à bouse!

    On le servait pour l'opération qui consistait à rabler les planches de l'écurie, c'est-à-dire à les débarrasser du fumier que les vaches y avait déposé dans leur séjour à l'intérieur, bien attachées. On poussait cette odorante matière dans la raie du milieu et ensuite on la chargeait dans le tombereau avec la pelle carrée. 

    Tout cela, sans compter le voyage sur le pâturage, prenait bien une heure de temps, opération fondamentale de l'alpage, puisque le fumier y était considéré comme de l'or en barre. Pas de bonne croissance de l'herbe en effet sans cet engrais naturel dispensé par des bêtes qui ne font rien d'autres que manger de l'herbe, donner du lait et bouser.  Outre qu'elles vous auront regardé passer! 


(PDF)  39. Poésie posthume du rablet à bouse