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4. Et que nous raconte donc de La Vallée le Conteur vaudois de 1920 ?

Publié le 31 mai 2018 dans Patois et mots combiers

Le Sentier, place de l'ancien Hôtel de Ville.

    Notre canton, comme tous les autres par ailleurs, a offert au fil des ans aux lecteurs une foule presque incroyable de journaux de toutes tendances, de tous intérêts. Que ce soient des quotidiens, des hebdomadaires, des mensuels ou semestriels. On était ainsi renseigné sur un peu près tout. Et chacun pouvait choisir, dans cette pléiade prodigieuse, ce qui lui convenait. 

    Et tous ces journaux, un jour ou l'autre, étaient amenés à citer  notre bonne Vallée de Joux. Le Conteur vaudois, en particulier, de par ses correspondants combiers, avait souvent la gentillesse de parler de nous. En bien on l'espère! Quoique le tempérament combier, ces gens de la plaine et de la ville, ça les turlupinait. Car en fait il ne savait pas trop comment prendre ces indigènes calfeutrés entre leurs monts et leurs joux. On analysera une fois ou l'autre  ce tempérament pour le moins spécial. Pour l'heure restons-en à nos journaux, en prime ce Conteur vaudois qui ne manquait jamais de saveur. Ce no 42, du 16 octobre 1920, nous concerne. On y parle de cloche, on y traite de cet ancien mot kyerbenots, que plus personne sans aucun doute ne connaît. 

    Bref, que voilà de la belle matière à se mettre sous la dent! 


(PDF)  Conteur vaudois du 16 octobre 1920