Les Communs, ou le pacage journalier, c'était cette coutume d'autrefois qui permettait à chaque paysan de mettre quelques vaches gardées au village pour l'utilisation journalière du lait au pâturage commun. Un berger les y avait amenées le soir, après la deuxième traite, et les ramenait le matin, au petit jour, pour la première traite. Il convenait, plutôt que de laisser le bétail à l'écurie toute la journée, et pour plus de facilité, de le mettre à pâturer au bord du lac Brenet où une zone herbeuse permettait cette pratique. Cette zone devait encore s'agrandir après la baisse des eaux dès le début des années quarante.
La coutume dura jusqu'au début des années septante, où les pâturages communaux furent transformés en alpages avec chalet. Le nombre des paysans ayant fondu comme neige au soleil, cette nouvelle formule ne prétérita personne. Les domaines s'étaient agrandis, le nombre de bêtes de chacun de ceux-ci s'était multiplié, des montagnes de la commune avait été mises à disposition de chacun. L'augmentation du trafic aurait par ailleurs condamné de manière irrémédiable une coutume qui avait pourtant duré plus de 450 ans!
↓ (PDF) Les Communs ou le pacage journalier