Souvenrs. Ô souvenirs. Peut-être après tout qu'ils ne sont qu'approximatifs, qui'on a embelli voire faussé. Ce n'est pas notre impression, pourtant. Mais sait-on jamais. La mémoire nous trahit souvent. Elle met de la neige où il n'y en eu pas, elle la supprime là où elle fut en abondance.
Des Noëls au fait pas si nombreux que çà. Parce que, ainsi qu'on le verra, le monde était trop important et la chambre trop petite. On cuisait, là-dedans. Mais on tenait aussi le coup, à cause des cadeaux, c'est sûr. Notre présence a toujours été intéressée de quelque manière. Sans négliger quand même le plaisir, ces beaux chants de Noël. Et puis aussi les cadeaux, un jeu ou un livre.
Y avait quand même une sacrée ambiance. Et trop de monde aussi. D'où une fin prévisible de ces beaux Noël de chez la grand-mère. Comme ça, d'un coup. Paraît aussi que cette fête fatiguait le grand-père. Il fallut donc arrêter.
↓ (PDF) Un Noël chez la grand-mère